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Salles Obscures
audiolib
18 septembre 2015

Inferno, par Dan Brown

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Robert Langdon se réveille sur un lit d'hôpital à Florence, frappé d'amnésie sur les dernières trente-six heures. Pour échapper à une nouvelle tentative d'assassinat, il s'enfuit avec une jeune femme médecin, Sienna Brooks. Pour seul indice, Langdon possède une capsule avec une image de Botticelli, La Carte de l'Enfer, inspirée par le poème de Dante. C'est le fil rouge, le détail autour duquel il faudra tourner et retourner, comprendre les messages codés, chercher l'explication derrière des rendez-vous loupés, fuir un ennemi invisible, s'en remettre à cette jeune femme blonde, au passé mystérieux.

Tout ce que je peux affirmer, c'est que l'intrigue est drôlement bien ficelée, avec soubresauts, entourloupes, rebondissements et gong fatal. On sursaute à plusieurs reprises, tout en reconnaissant que c'est facile, trop facile. On se laisse entuber comme des andouilles. Par principe, j'ai fermé les yeux et j'ai suivi Langdon dans un dédale infernal, entre Florence, Venise et Istanbul, je l'ai écouté m'expliquer des théories toutes plus dingues les unes que les autres, tout ça pour mettre le doigt sur un problème qui touchera peut-être notre civilisation (surpopulation, planète saturée, etc.).

C'est une lecture spécialement calibrée pour capturer le lecteur et le balader dans des couloirs labyrinthiques où on en prend plein les yeux et la tête. Ou les oreilles. Le format Audiolib offre une perspective intéressante, car on se la coule douce au son de la voix de François d'Aubigny, qui fait tout le boulot, il nous met en situation, fait monter la pression, joue avec le suspense et nous impose un rythme particulièrement stressant. J'ai bien aimé dans l'ensemble, mais je garde à l'esprit que c'est un produit estampillé Dan Brown. Côté divertissement, c'est tout  bon.

(Audiolib, août 2013)
Texte intégral lu par François d'Aubigny - traduit de l'anglais par Dominique Defert et Carole Delporte
durée d'écoute : 16 heures

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18 septembre 2015

Le cinquième témoin, par Michael Connelly

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C'est le premier livre de Michael Connelly que je découvre et j'ai été littéralement transportée. Cette version Audiolib a en effet été du petit lait à boire. Le narrateur, François Tavares, a su parfaitement nous plonger au cœur de l'intrigue, en y mettant le ton pour ponctuer chaque minute du procès, en haussant la voix pour souligner la véhémence du juge, l'exaspération de l'accusation ou l'acharnement de la défense. C'était prodigieux.

Mickey Haller, avocat de son état, est un type qui apparaît d'abord antipathique. Son rôle consiste à dépouiller les règles du système, pour les retourner à l'envoyeur. C'est un manipulateur chevronné, capable de saisir la moindre allusion anodine pour s'en emparer, la brandir en étendard et sauver son beefsteak. C'est particulièrement malin, parfois maladroit et agaçant, mais au fond de lui, Haller n'est pas un mauvais bougre non plus.

Lorsqu'il accepte de défendre Lisa Trammel, accusée d'avoir tué un banquier qui menaçait de saisir sa maison, c'est aussi la dénonciation d'un système mafieux qui s'annonce à lui, avec à la clef un procès retentissant, médiatisé à outrance (on découvre au passage les signatures de contrats d'exclusivité pour les projets cinématographiques, business is business in America). Nous plongeons donc dans un procès façon David contre Goliath. La masse populaire est en transe, Mickey Haller compte bien surfer sur la tendance et prouver l'innocence de sa cliente.

C'est judicieux, bien conduit, assez palpitant, on vit le procès et on s'emballe pour les effets du style, les clash, les coups bas et les bastons sur les trottoirs. Haller en bave, mais reste toujours sûr de lui. Même sa vie sentimentale connaît un sursaut positif, qui se prêterait presque à des lendemains meilleurs... Enfin, je pense qu'on découvrira tout ceci dans un prochain roman. Pour l'instant celui-ci a su pleinement me convaincre, j'ai aimé le ton et l'atmosphère qu'impose Connelly, c'est palpitant, noir et assommant, avec un fabuleux tour de passe-passe dans la dernière ligne droite. Du très bon boulot, bravo !  

(Audiolib, juillet 2013)
Traduit par Robert Pépin - Texte intégral lu par François Tavares (durée d'écoute : 14 h 46)

18 septembre 2015

La Maison de Soie, par Anthony Horowitz

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Watson est au crépuscule de sa vie, mais avant de tirer sa révérence il souhaite confesser une aventure particulièrement bouleversante, au cours de laquelle Sherlock et lui ont bataillé avec une enquête délicate, dangereuse et sulfureuse ! Toutefois, il avait promis de n'en rien dévoiler de son vivant. Son texte, donc, sera confiné dans un coffre et publié près d'un siècle plus tard. Tout débute par une rencontre ordinaire, avec un marchand d'art qui prétend être suivi par un individu et qui s'inquiète pour sa famille. Très vite, Sherlock et Watson vont retrouver le suspect, avec un couteau planté dans le cou ! C'est suite à la disparition d'un complice de Wiggins, le jeune Ross Dixon, que l'affaire prendra un tour préoccupant.

Pour la toute première fois, Sherlock voit ses inébranlables certitudes en prendre un coup dans l'aile ! Il est passé complètement à côté d'un indice important, lequel aura des conséquences tragiques. Cela va d'ailleurs lui faire prendre conscience de son manque de considération pour les gamins des rues, qu'il exploite à tort ou à raison, à l'image de toute la société qui se contrefiche du sort de ses gosses sans le sou, qui perdent leur innocence sur les trottoirs et mettent en péril leur vie à chaque seconde. Eh oui, c'est une grande première chez Sherlock Holmes ! Se soucier des autres, par pur altruisme. o_O

C'est à ces petits détails qu'on reconnaît le pastiche. Sans quoi, Anthony Horowitz a su répondre aux exigences du cahier des charges en offrant une intrigue redoutablement efficace et absolument divertissante. Les descriptions sont pointilleuses, avec un sens de la théâtralité qui pousse aux soupirs ... d'admiration ou d'exaspération. Soit c'est surjoué, soit c'est assez fidèle à l'esprit de la série, ou disons que c'est suffisamment approximatif pour faire illusion. Ne chipotons pas, après tout Sherlock a souvent été copié, mais jamais égalé ! Techniquement, François Montagut n'a pas déçu un seul instant et offre une lecture maîtrisée et captivante.

(Audiolib, mars 2012 - texte intégral lu par François Montagut - durée d'écoute : 10 h 12 - traduit par Michel Laporte pour Hachette - Calmann Lévy, 2011 - existe en format poche)

18 septembre 2015

L'enfant allemand, par Camilla Läckberg

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Ce cinquième volet de la série de Camilla Läckberg était, à mon sens, le plus attendu. Il renferme un terrible secret et donne enfin une explication sur le comportement froid et insensible de la mère d'Erika et Anna. En fouillant les affaires de celle-ci, Erika a en effet trouvé un journal intime, une brassière maculée de sang et une médaille ornée d'une croix gammée. Cette pièce a été confiée à un éminent professeur, un spécialiste de la question nazie, mais l'homme ne donne plus de nouvelles. En vérité, il a été tué chez lui et cette mort étrange semble liée aux interrogations d'Erika.

Cette dernière a entrepris de travailler à domicile, comptant sur son époux, en congé parental, pour s'occuper de leur fille et lui laisser un peu de champ libre. En théorie, bien sûr. En pratique, le couple va frôler la crise de nerfs ! De plus, Patrik est attiré par le lieu du crime et les appels de sirène. Il a envie de se mêler de l'enquête, par petites touches, car son devoir de père le rappelle souvent à l'ordre.

Finalement, on s'en fiche un peu de tout ce présent et des considérations existentielles du couple Hedström. Ce qui nous passionne, c'est de plonger dans le passé de cinq jeunes gens, dans les années 40, au moment de la guerre, de l'arrivée des réfugiés, du soulèvement des résistants, des risques de la dénonciation, du spectre des tortures et de la mort... C'est une histoire poignante, qu'on découvre entre fascination et horreur. C'est aussi et surtout une consolation pour les sœurs Falk qui ont grandi sans une once d'amour maternel. Cette fois, on comprend mieux pourquoi.

Ce cinquième volet me voit aussi dans l'obligation de faire une courte pause, je me sens rassasiée et pleinement repue. J'en viens presque à constater les défauts dans la belle mécanique de Camilla Läckberg, dont les livres sont orchestrés sur le même principe, qui se répète inlassablement. C'est en ingurgitant plusieurs tomes à la suite qu'on s'en rend compte. Mais je garde tout de même un très bon souvenir de cette lecture à long terme, sous la houlette de Monsieur Eric Herson-Macarel, qui est pour moi l'un des meilleurs narrateurs sur le marché.


Audiolib, 2011 / Actes Sud, 2011 pour la traduction française 
Texte intégral lu par Eric Herson-Macarel  (durée d'écoute : 16 h 25) 
Traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus

18 septembre 2015

L'oiseau de mauvais augure, par Camilla Läckberg

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Histoire après histoire, je me sens comme un poisson dans l'eau à Fjälbacka, où je considère presque Erika Falk comme une bonne copine, minée par ses préparatifs de mariage, auxquels son fiancé, Patrik Hedström, ne participe guère car il est de nouveau attelé à une nouvelle enquête criminelle. Une femme a été retrouvée morte au volant de sa voiture, elle accuse un fort taux d'alcoolémie. Ce détail soulève l'étonnement chez ses proches, car la victime était connue pour ne jamais boire une goutte d'alcool !

C'est ainsi que Patrik va fouiller dans les archives, se rappelant un accident survenu des années auparavant. Comme à son habitude, il se fie à son instinct et tâtonne à l'aveugle, au grand dam de son supérieur, Mellberg, qui va nous étonner dans cet épisode, car le monsieur va s'enticher d'une jeune femme ravissante et perdre la tête pour ses beaux yeux ! A côté de ça, nous avons une émission de téléréalité qui se tourne dans les environs, comprenant l'étalage de bêtise et de vulgarité que cela implique.

L'équipe de Patrik s'est également enrichie d'une nouvelle enquêtrice, Hanna Kruse, qu'on nous promet ambitieuse et talentueuse, ce dont on ne doutera pas un seul instant. On assiste aussi au retour de la sœur d'Erika, si je ne me trompe pas, mais Anna est blessée, meurtrie et encore choquée par son enfer conjugal. C'est finalement l'amour qui va la sortir de sa léthargie, avec un personnage dont on en attendait pas moins ! Elle va aussi secouer son aînée et lui concocter un mariage chic et classieux, en l'obligeant à suivre un régime drastique pour se glisser dans la robe de ses rêves... C'est vrai que par certains aspects, les livres de C. Läckberg fleurent le sentimentalisme bon marché ! ^-^ Toutefois, ce n'est pas déplaisant non plus.

Techniquement, c'est la voix française de Daniel Craig, autrement dit Eric Herson-Macarel, qui a repris les rênes de la série, pour mon plus grand bonheur. Prochain épisode : le palpitant L'enfant allemand qu'on découvre sans plus attendre, affamée que je suis par le teasing infernal que nous réserve l'auteur à la fin de son livre.


Audiolib, 2010 / Actes Sud, 2010 pour la traduction française
Texte intégral lu par Eric Herson-Macarel (13 h 20 d'écoute)
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus

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17 septembre 2015

Le Tailleur de pierre, par Camilla Läckberg

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J'ai passé l'été à écouter les cinq premiers volets de la série de Camilla Läckberg, savourant l'ambiance suédoise, appréciant de retrouver les personnages, de prendre de leurs nouvelles et d'être témoin des hauts et bas de leur existence. Erika, notamment, file un mauvais coton depuis la naissance de sa fille. Elle se sent seule, délaissée, grosse et incomprise. Elle vient toutefois de lier connaissance avec une autre maman lors de ses sorties au parc, or celle-ci va être douloureusement frappée par la mort de sa fille aînée.

La petite Sara a été retrouvée morte, noyée. Patrik et son équipe sont sur les dents, éprouvés par cette enquête qui s'annonce délicate et pénible. Il leur faut cerner l'entourage, la famille et le voisinage, les relations sont tendues et de nombreux non-dits couvent sous la surface. La partie s'annonce serrée, la vigilance est de mise, même si les collègues de Patrik ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. Mais à ce stade, les bévues ont aussi de lourdes conséquences...

En filigrane, nous suivons l'histoire d'un tailleur de pierre, à l'aube du 20ème siècle, qui tombe amoureux de la fille de son patron, laquelle s'avère être une demoiselle capricieuse, colérique et rancunière. J'admets avoir attendu avec beaucoup d'impatience la suite de leurs péripéties ! Techniquement, l'écoute de l'audio livre a été plaisante car le découpage des chapitres est enfin plus aisé (plus besoin d'avoir des plages d'écoute d'au moins 40 minutes !). C'est vrai que les livres de Camila Läckberg ne comportent aucun chapitre, mais il était bon d'équilibrer tout ça pour le bien-être du lecteur !


Audiolib, 2010 / Actes Sud, 2009 pour la traduction française
Texte intégral lu par Christine Pâris (15 h 50 d'écoute)
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus

17 septembre 2015

Le prédicateur, par Camilla Läckberg

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Pour ce deuxième opus, Audiolib a confié la lecture à Eric Herson-Macarel, qui est aussi la voix française de Daniel Craig. Cette fois, l'intrigue policière est uniquement menée par Patrik Hedstrom. Erica, de son côté, est coincée avec son gros ventre (elle est enceinte et arrive à son terme, mais elle n'en peut plus de se sentir aussi lourde et encombrée !). De plus, il fait très chaud, la Suède est frappée par un été caniculaire, les vacances filent leur train paisiblement, jusqu'à la découverte d'un corps et d'ossements humains annonçant l'ouverture d'une nouvelle enquête policière.

Patrik se voit confier l'affaire, à traiter de toute urgence, car la panique gagne les touristes au fur et à mesure qu'on devine qu'un criminel en série sévit dans la région. La pression est énorme, Patrik et ses collègues pédalent dans la semoule, ils sont concentrés sur l'histoire d'une famille, marquée par des drames, des rebondissements, des accusations, un suicide, etc. Mais ils ont beau fouiller, ils font chou blanc et une nouvelle jeune fille est portée disparue. Le compte à rebours est lancé, pour la sauver des griffes du tordu et éviter que le tragique été 1979 ne se reproduise...

C'est avec une déconcertante facilité que Camilla Läckberg nous convie à plonger dans son histoire, où se mêle l'intrigue criminelle à une promenade de santé au sein de la communauté de Fjälbacka. C'est bon, c'est très bon. A la fois, j'ai aimé suivre les angoisses naissantes liées à la grossesse d'Erica, son histoire d'amour qui repose enfin sur un rythme nonchalant, son inquiétude pour sa sœur aussi, mais j'ai été captivée par l'enquête de Patrik. L'auteur sait savamment ménager son suspense, elle distille le doute, fait deviner les nouvelles pistes, mais ne lâche rien. Il faudra patienter, jusqu'au dernier chapitre. Quel brio ! Sur ce, j'enchaîne avec Le tailleur de pierre.


Audiolib (2009) - Actes Sud (2009) - traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus
Texte intégral lu par Eric Herson-Macarel  (durée d'écoute : 12 h 30)

17 septembre 2015

L'écho des morts, par Johan Theorin

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J'ai écouté ce livre en seulement deux jours, c'est vous dire comme il a su m'embarquer dans son univers ! L'île d'Öland apparaît comme un cadre enchanteur, avec ses énigmes et ses fantômes, elle a tout lieu de nous charmer, de nous intriguer. L'histoire est celle de la famille Westin qui vient d'emménager dans la maison du gardien de phare, une demeure abandonnée depuis des années, et qui a aussi ses petits secrets.

La vie semble couler paisiblement, jusqu'à l'annonce de la tragique disparition de Katrine. Joakim est effondré et s'enfonce dans l'idée saugrenue que l'esprit de son épouse hante toujours les lieux. De plus, leur fille Livia est réveillée chaque nuit par des cauchemars et prétend être en communication avec sa mère. On ne jugera pas ce que le chagrin ou le deuil nous conduisent à penser, agir ou tenter, mais disons que c'est aussi curieux que captivant.

A côté de ça, on suit une bande de petits voyous qui pillent les demeures des vacanciers, on fait la connaissance avec la nouvelle policière, Tilda Davidsson, et on plonge dans le passé d'Öland à travers des archives qui lèveront le voile sur un secret de famille. Si je trouve désormais autant de confort dans les polars nordiques, c'est assurément pour la promesse d'évasion (et de dépaysement) qu'ils m'apportent ! Ce voyage m'a envoûtée, j'ai beaucoup aimé.


Audiolib / éd. Albin Michel (2010) - traduit par Rémi Cassaige
Texte intégral lu par François Tavares (durée d'écoute : 11 h 48)

17 septembre 2015

Hiver, par Mons Kallentoft

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Quelle sensation déconcertante de lire un roman sur l'hiver, alors que la saison est belle et estivale, cela vous donne presque des petits frissons de soulagement ! De plus, l'histoire est particulièrement glauque et affligeante, puisqu'elle nous présente la violence et la folie au sein d'un foyer familial qui vit complètement en marge de la société... Avant cela, le roman s'ouvre sur la triste découverte d'un corps pendu à un arbre, la victime était un pauvre type solitaire, affublé d'un physique disgracieux, sujet à toutes les moqueries.

L'inspectrice Malin Fors et son collègue Zeke sont sur des charbons ardents, cette morte suspecte devient leur priorité absolue et ils vont ainsi fouiller dans l'existence de l'homme, mettant à nu des réalités sordides, comme une horrible affaire de viol jamais résolu, une enfance maltraitée, une mère despotique, un père aux abonnés absents et quelques autres réjouissances. Triste tableau, je dois admettre, j'avais le cœur au bord des lèvres.

Sans quoi, tout le reste m'a plu ! J'ai aimé les personnages, Malin est intuitive et têtue, elle est aussi maman d'une adolescente de 14 ans qui vit sa première relation amoureuse, gare aux griffes de louve protective, mais on s'identifie facilement à ses réactions. Je crois qu'on a encore beaucoup à découvrir sur elle, ce qui m'amène à vouloir poursuivre cette série, que je trouve attachante et superbement dépaysante (un voyage en Suède, comment le refuser ?!).


Audiolib (2011) / Le Serpent à Plumes (2009) - traduit par Max Stadler et Lucile Clauss
Texte intégral lu par Alexandra Dima (durée d'écoute : 11 h 35)

17 septembre 2015

La princesse des glaces, par Camilla Läckberg

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Aller simple pour Fjälbacka, port de pêche de la côte ouest en Suède, où je fais (enfin) la découverte d'Erica Falck, célibataire de trente-cinq ans, auteur de biographies, en transit dans la maison de ses parents, récemment décédés, pour y effectuer un peu de tri et de ménage. Et puis, elle apprend que son amie d'enfance est morte et se retrouve, sans le faire exprès, sur le terrain pour mener sa propre enquête.

En chemin, elle retrouve aussi un vieil ami, Patrik Hedström, qui travaille dans la police sur l'affaire d'Alexandra Wijkner. Patrick est divorcé, mais amoureux transi d'Erica depuis son adolescence. Pas étonnant qu'il ferme les yeux sur les intrusions de la jeune femme dans leurs investigations... Pour sa défense, Erica a le projet d'écrire un livre sur le sujet (à la manière d'Ann Rule). Sa connaissance des lieux et des personnes lui permet de se faufiler en toute innocence parmi les suspects.

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé cette lecture ! Pas uniquement pour l'aspect policier, très lisse tout en demeurant prenant, mais surtout pour l'évasion promise, dans cette petite ville suédoise, et la sensation de se fondre dans le paysage, de s'installer dans un nouveau décor et d'y faire de nouvelles connaissances. Tout ça est grisant, particulièrement charmant ! J'avais également le sentiment de me faire une nouvelle copine, Erica est une héroïne ordinaire, avec ses problèmes de poids et de cœur (qu'elle ressente des papillons dans le ventre pour Patrik est mignon comme tout !). C'est le petit côté girly de cette lecture, qui la rend si attachante.

Je sens que je vais poser mes valises pour un petit moment, car je continue la série avec Le prédicateur.


Audiolib (2010) / éditions Actes Sud (2008) - traduit par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain
texte intégral lu par Christine Pâris (durée d'écoute : 14 h 15)

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