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Salles Obscures

18 septembre 2015

Une fille parfaite, de Mary Kubica

Une fille parfaite

Mia a disparu. Un soir, dans un bar, la jeune femme a suivi un inconnu. Depuis, elle n'a plus donné de nouvelles. Sa mère, Eve, voit soudain son univers doré s'effriter de toutes parts. Son époux, aguerri par les frasques de leur cadette, tente de minimiser la situation et embauche un détective pour la retrouver. Gabe pénètre ainsi dans l'intimité de la famille Dennett pour y découvrir les dessous d'une image trop lisse, trop parfaite.

Mais l'histoire se révèle plus tortueuse et offre une mise en scène complexe, en alternant l'avant et l'après, qui ne gâche rien au suspense. Mia est de retour au bercail. Elle est silencieuse, sous le choc et amnésique. Le travail de l'enquêteur consiste alors à débusquer les indices pour retracer la piste de la jeune femme et démêler l'écheveau de cette intrigue haletante. Un méli-mélo qui n'est pas sans rappeler l'impact du livre de Lucy Christopher (Lettre à mon ravisseur).

Et l'auteur de jouer habilement avec nos nerfs en entretenant un suspense psychologique redoutable et poignant. On se sent aussi plus proche des personnages grâce au récit à trois voix, qui nous fait avancer dans le récit comme sur des œufs. Simple, mais envoûtant. On reconstitue minutieusement le puzzle, on flaire la manipulation, jusqu'au dénouement bouleversant, même si quelque peu attendu.

Un très bon roman, prenant et effrayant, naturellement riche en émotions.

Mosaïc ♦ Avril 2015 ♦ Traduit par Carole Benton (The Good Girl)

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18 septembre 2015

Une main encombrante, de Henning Mankell

Une Main Encombrante

Proche de la retraite, Wallander cherche un point d'attache pour couler des jours tranquilles. Alors qu'il visite une maison à la campagne, le commissaire trébuche sur une main surgie de nulle part. Ses instincts sont aux aguets. Il requiert son équipe d'experts de fouiller le jardin et découvre les ossements d'un couple enfoui là depuis cinquante ans. Même si on ne lui octroie ni les moyens ni le temps pour ce dossier, Wallander continue de fouiller dans le passé de la maison et de ses propriétaires pour rendre justice aux deux victimes.

L'histoire est à l'image du héros, las, usé et désabusé. Donc, c'est lent et pointilleux, mais intéressant à lire. Wallander ne supporte plus les vicissitudes de la bureaucratie. Ses relations avec sa fille sont à couteaux tirés. Il a fait le tour de son métier et envisage de tirer sa révérence. Mankell a d'ailleurs annoncé qu'il n'écrirait plus sur Wallander après l'épisode suivant, L'homme inquiet. Point final. Il explique en fin d'ouvrage sa relation ténue avec son personnage fétiche, non sans un zeste de fierté.

Le texte lu par Marc-Henri Boisse figure bien les caractéristiques de Kurt, en lui collant cette intonation bougonne et abattue qu'on juge indissociable. Après quoi, l'histoire n'est ni surprenante, ni haletante. Elle ne dure que 3 heures, ou 182 pages. À grignoter comme une friandise ou une mise en bouche pour les lecteurs désormais orphelins de leur commissaire suédois, définitivement au bout du rouleau.

Sixtrid / mars 2015 ♦  Interprété par Marc-Henri Boisse (durée : 3h 12)

Traduit par Anna Gibson pour les éditions du Seuil

18 septembre 2015

Dans la ville en feu, de Michael Connelly

Dans la ville en feu

Vingt ans après les émeutes de Los Angeles, Harry Bosch décide de revenir sur l'Affaire Blanche-Neige : une journaliste danoise a été exécutée dans une ruelle, sa famille n'a jamais abandonné le combat pour connaître la vérité. La présence sur place d'une douille a permis à la balistique de remonter une piste fumeuse - guerre des gangs, suspects sous les verrous - mais Harry ne se satisfait pas des conclusions et va pousser plus loin ses investigations, bravant, une fois encore, l'autorité de son supérieur. On lui colle dans la foulée une enquête interne, mais notre inspecteur n'en a cure avant de se braquer et d'envisager une approche différente avec les gens qui lui sont proches (« David » Chu !). Toujours cette attitude de rebelle au grand cœur, de flic bourru et obstiné, du type qui fonctionne à l'instinct sitôt qu'il flaire une piste... Cette 18ème enquête ne nous surprend pas ou plus. C'est comme retrouver un bon vieux pote, en territoire conquis et familier. Au micro, Jacques Chaussepied, le lecteur pour Audiolib, conforte par son ton et son interprétation le caractère bonhomme de notre lascar. C'est confondant d'authenticité et rend la lecture saisissante, sans fausse note.

Audiolib, Avril 2015 ♦ Texte lu par Jacques Chaussepied (durée : 11h 27) ♦ Traduit par Robert Pépin (The Black Box) pour les éditions Calmann-Lévy

18 septembre 2015

Par le feu, de Jane Casey

Par le feu

La police londonienne traque désespérément celui qu'on surnomme le Crémateur, qui doit son sobriquet à sa manie de brûler des jeunes femmes au gré de ses rencontres. On compte déjà quatre victimes, sans indice, ni témoin. La découverte du corps martyrisé de Rebecca Haworth relance l'affaire et c'est la jeune recrue, Maeve Kerrigan, qui a la charge de dépatouiller ce dossier épineux.

L'intrigue est riche en surprise et captivante, alors qu'elle suit une ligne de conduite propre, lisse, assez classique. Pas de détails obscènes, ni de cadence infernale. Ici on talonne le tempo de Maeve, une héroïne ordinaire, appliquée et compatissante, mais au tempérament affirmé, dès lors qu'on la catalogue de jolie plante catapultée par la promotion canapé, parmi ses collègues sexistes.

Son enquête ne cessera de rebondir au gré des découvertes faites sur la vie de Rebecca, éclipsant ainsi le serial-killer, mais la séance de torture psychologique n'en est pas moins intense, puisque suspects, victimes et manipulateurs se croisent, sans différenciation possible. Cette nouvelle série offre pour originalité de se centrer sur la sensibilité et l'intuition féminines, ce qui ne manque ni de charme, ni d'attrait !

10/18 ♦ Septembre 2014 ♦ Traduit par Cécile Leclère pour les éditions Presses de la Cité ♦ Suite disponible : Dernier jugement

18 septembre 2015

Rebecca, de Daphné du Maurier

Rebecca

Je n'avais jamais lu Rebecca, bien que j'avais déjà vu l'adaptation cinématographique réalisée par A. Hitchcock. Il me tardait de découvrir cette œuvre précédée par son excellente réputation, tout en craignant aussi d'être déçue. Et le début a bien failli me perdre...

Une jeune femme revient sur sa rencontre avec Max de Winter, alors qu'elle était demoiselle de compagnie, en vacances à Monte Carlo. Elle tombe immédiatement sous le charme de cet homme sombre et taciturne, meurtri par son récent veuvage, aussi n'en revient-elle pas lorsqu'il lui demande de l'épouser et l'emmène à Manderley, son prestigieux manoir familial. Là, tout bascule : la jeune femme se sent oppressée par le fantôme de la première épouse et le personnel lui bat froid. Son mari se montre de plus en plus distant et mystérieux. Fin du rêve, retour abrupt sur la planète réalité.

L'histoire est irréprochable, passionnante de bout en bout, elle distille un suspense psychologique étonnant, qui tient en haleine. On se surprend d'ailleurs à sursauter au moindre grincement de porte ou frottement sur le parquet ! C'est prodigieux. Par contre, le caractère ingénu, pour ne pas dire nunuche, de la narratrice, ainsi que sa relation avec Max, qui se complaît à l'infantiliser, m'ont mise au supplice durant toute la première partie du livre. Je n'en attendais pas moins d'un roman datant des années 30, mais tout de même...

Heureusement il y a Manderley, et la redoutable Mrs Danvers, pour parer le récit de son charme opaque et fascinant ! À la lumière de nouvelles révélations, la narratrice va cesser de se prendre les pieds dans le tapis et briser sa coquille. À ce petit jeu, la lectrice pour Audiolib, Virginie Méry (également la voix française de Jane Bingum dans Drop Dead Diva) est très forte pour passer de l'héroïne candide et timorée à une femme moins effacée, prête à affronter les soubresauts de son avenir sentimental. Défilent ainsi 16 heures de lecture décalée, mais délicieusement vintage !

Audiolib ♦ avril 2015 ♦ texte lu par Virginie Méry (durée : 15h 54) 

Nouvelle traduction d'Anouk Neuhoff pour Albin Michel

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18 septembre 2015

Le dernier lapon, d'Olivier Truc

Le dernier lapon

Quelle étonnante lecture ! Direction la Laponie, où un précieux tambour de chaman a été signalé disparu, un éleveur de rennes est retrouvé assassiné, les oreilles tranchées, et un géologue français s'improvise chercheur d'or à travers la toundra. Klemet et sa jeune coéquipière Nina, enquêteurs de la police des rennes, coutumiers des querelles entre éleveurs, vont s'initier aux arcanes d'une enquête déroutante avec patience et perspicacité. C'est drôlement bien mené ! Mais c'est surtout l'ambiance, l'atmosphère frileuse et atypique, de cette Laponie méconnue qu'on savoure pleinement. On y avance à tâtons, et dans le noir, en pleine nuit polaire, saisissant les bribes d'ensoleillement avec ahurissement. On découvre la culture et le folklore Sami, au sein d'une communauté silencieuse, repliée et parfois blessée par les non-dits. C'est délicat, poignant, avec une brochette de personnages attachants, dont le duo formé par Klemet et Nina. Leurs missions de routine ont su forger leur complicité, sans la moindre ambiguïté. Et c'est reposant, car sans malentendu. L'intrigue aussi se lit (ou s'écoute) en toute fluidité, interprétée par Jean-Marie Galey, pour Sixtrid, au cours d'un marathon de lecture de 15 heures. C'est dire comme l'évasion est enrichissante et excitante ! Et c'est d'autant plus stupéfiant que ce roman aux allures de polar nordique a été écrit par un auteur français maître de son sujet ! Bravo.

Sixtrid ♦ novembre 2014 ♦ texte intégral interprété par Jean-Marie Galey (durée : 14h 49)

♦ Avec l'aimable autorisation des éditions Métailié ♦

Le dernier lapon Métailié   

18 septembre 2015

Coule la Seine, de Fred Vargas

COULE LA SEINE

L'écoute de ce livre audio ne dure que 2 h 55, et pour cause, ce sont seulement 3 courtes nouvelles rassemblées dans un seul ouvrage : Salut et liberté ; La Nuit des brutes ; Cinq francs pièce. Chacune ont en commun de mettre en scène notre cher Adamsberg dans des affaires plutôt secondaires et sordides, mais où le personnage du clochard tient un rôle primordial. C'est peu, pas très croustillant, mais c'est toujours un vrai régal de lire la plume de Fred Vargas et d'être en compagnie du commissaire et de Danglard. Ce duo improbable et attachant. L'un fait le bruit des vagues, l'autre le bruit du vent. L'un se fie à l’instinct et croit aux forces de l’humanité, l'autre se fie à la réflexion et croit aux forces du vin blanc. Ne cherchez pas, on atteint des sphères cosmiques inexplicables. Et cette étincelle, Jacques Frantz l'a bien cernée en interprétant une lecture enflammée et virevoltante pour Audiolib (3ème collaboration, après Thierry Janssen et François Berland). Vivement le mois de juin, pour la sortie de Temps glaciaires !

Audiolib ♦ mai 2015 ♦ texte lu par Jacques Frantz (durée : 2h 55) ♦ éditions Viviane Hamy, novembre 2002

 

« Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l'aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s'inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s'arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire. Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T'es comme un magicien... » 

♦♦♦

« Danglard connaissait assez le commissaire pour comprendre, à la variation d’intensité de son visage, que quelque chose d’intéressant s’était produit ce matin. Mais il se méfiait. Adamsberg et lui avaient des conceptions très éloignées de ce qu’on appelle un “truc intéressant”. Ainsi, le commissaire trouvait assez intéressant de ne rien faire, alors que Danglard trouvait cela mortellement paniquant. Le lieutenant jeta un coup d’oeil soupçonneux à la feuille de papier blanc qui voletait entre les mains d’Adamsberg. À vrai dire, il s’était accoutumé à cet homme, tout en s’irritant d’un comportement inconciliable avec sa propre manière d’exister. Adamsberg se fiait à l’instinct et croyait aux forces de l’humanité, Danglard se fiait à la réflexion et croyait aux forces du vin blanc. »

18 septembre 2015

Les Nuits de Reykjavik, d'Arnaldur Indridason

Les Nuits de Reykjavik

Nouveau retour aux sources avec cette lecture, qui fait suite au Duel, épisode consacré au commissaire Marion Briem au début de sa carrière. Cette fois, c'est le jeune Erlendur que l'on découvre, en tant que fraîche recrue de la police de Reykjavik, cantonnée aux patrouilles de nuit. Un poste en parfaite conformité avec son tempérament solitaire et taciturne. Mais notre homme est également un grand sensible, proche des gens, attentif à leur détresse (violence domestique, alcoolisme etc.), on sent déjà qu'il cherche à expier une faute. L'histoire tourne donc autour de la mort d'un clochard qu'Erlendur avait souvent croisé dans les rues et tenté d'aider. La sœur de celui-ci veut connaître les circonstances du drame et pousse le policier à se lancer dans une enquête officieuse. Le tableau est planté, avec toujours les mêmes ingrédients (l'atmosphère morose, le rythme lent, le personnage accablé, l'obsession du passé). La magie ne peut qu'opérer immédiatement ! Et c'est tellement bon, même si l'intrigue n'est pas surprenante, elle est fidèle à elle-même, profonde, poignante et attachante. 

Jean-Marc Delhausse, pour sa 6ème collaboration avec Audiolib dans le rôle d'Erlendur, nous accompagne dans notre lecture en faisant corps avec le personnage et livre une interprétation à l'intensité dramatique réussie et émouvante.

Audiolib ♦ mai 2015 ♦ texte lu par Jean-Marc Delhausse (durée : 8h 17) 

18 septembre 2015

L'Affaire Cendrillon, de Mary Higgins Clark & Alafair Burke

L'AFFAIRE CENDRILLON

Après le succès de son émission Suspicion, qui avait permis l'arrestation d'un tueur jamais inquiété, dans Le bleu de tes yeux, Laurie Moran travaille sur une nouvelle affaire non résolue : l'Affaire Cendrillon. Vingt ans plus tôt, la ravissante Susan Dempsey a été assassinée en pleine gloire. Actrice prometteuse et informaticienne de génie, la jeune femme était destinée à une brillante carrière. Sa mère inconsolable accorde aussitôt toute sa confiance à Laurie pour diffuser l'enquête en prime-time.

L'équipe se réunit en Californie et enchaîne les entretiens avec les protagonistes de l'époque (le petit ami suspect, le célèbre réalisateur d'Hollywood, la starlette en perte de vitesse, la colocataire sibylline, le professeur d'informatique au charisme fou, l'ancien collègue devenu millionnaire...). La tension est palpable, chacun demeurant sur la réserve, avec aussi en coulisses un tueur psychopathe engagé pour faire taire des témoins indésirables pour le compte d'une secte religieuse.

L'ensemble est plutôt habile et prenant à suivre, même si le dénouement de l'intrigue n'est pas non plus hyper haletant. Mais je ne regrette absolument pas d'avoir donné une nouvelle chance à M. Higgins Clark, qui s'associe pour l'occasion avec Alafair Burke (nom inscrit en tout petit sur la couverture). Cette nouvelle série façon Cold Case, écrite à quatre mains, se veut moderne et dynamique et dépoussière les tics de l'américaine, lisses et proprets, qui me font grincer des dents..

Marcha Van Boven, la lectrice pour Audiolib, offre une interprétation exemplaire et convaincante, en faisant corps avec le récit et les personnages, donnant aussi une ampleur non négligeable à la mise en scène. Elle a su grandement contribué à mon appréciation enthousiaste du roman.

Audiolib ♦ mai 2015 ♦ texte lu par Marcha Van Boven (durée  9h 11) ♦ traduit par Anne Damour et Sabine Porte pour les éditions Albin Michel (The Cinderella Murder)

18 septembre 2015

Maman a tort, de Michel Bussi

MAMAN A TORT

La commandante de police, Marianne Augresse, est aux cent coups depuis l'affaire du braquage de Deauville et a mobilisé toutes ses troupes pour retrouver au plus vite les suspects en fuite. L'esprit ailleurs, elle reçoit pourtant la confidence d'un psychologue scolaire, soucieux des dires d'un enfant de trois ans, Malone, qui prétend que sa mère n'est pas sa vraie mère. Selon le spécialiste, sa mémoire est fragile et ne tient qu'à un fil, d'où l'urgence pour intervenir dans cette intrigue. D'abord perplexe, Marianne finit par lui accorder le bénéfice du doute. Après tout, l'homme est plutôt pas mal... À l'approche de la quarantaine, célibataire, sans enfant, notre policière a les sens en éveil. Ce ne sont toutefois pas ses hormones qui vont la guider dans cette enquête infernale et farouchement inextricable. Un nouveau piège dédaléen, dans lequel on s'engouffre de notre plein gré... 

Comme toujours, Michel Bussi nous entourloupe du début à la fin en construisant une roman pétrifiant et invraisemblable, jonché de chausse-trappes et de pistes fumeuses, qui nous éparpillent facétieusement. Au bout du compte, on ne sait plus qui croire, que penser et quoi dire. (Bon, allez, j'avoue, cette fois j'avais flairé le pot aux roses ! La force de l'habitude.) Quand bien même le mécanisme déployé se répète ou interpelle les lecteurs fidèles à être sur leurs gardes, on n'est jamais foncièrement déçu et on est conquis par le rythme, les chassés-croisés et les personnages ambigus. 

Ce sont donc 13 heures de lecture, dictées par Caroline Klaus, qui nous captivent. La comédienne nous propose une interprétation d'une grande justesse, qui échappe aux pièges du genre (voix d'enfant pas bêtifiante et voix masculine pas grotesque). Elle distille avec tact une dose de sensibilité et de raffinement très appréciable. À recommander !

Audiolib / Juin 2015 ♦ Texte lu par Caroline Klaus (durée : 12h 49) ♦ Presses de la Cité, 2015 

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