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Salles Obscures

18 septembre 2015

Sans feu ni lieu, de Fred Vargas

Sans feu ni lieu

Retour aux sources avec ce Fred Vargas qui date de 1997 et quel régal ! On y retrouve le fameux trio des Évangélistes, Marc, Lucien et Mathias, trois historiens érudits qui partagent le même toit et qui n'hésitent pas à rendre service à leur vieil ami, Louis Kehlweiler, dit l'Allemand, lorsque celui-ci leur présente le suspect idéal dans une affaire de crimes en série.

Mais Clément Vauquer, accordéoniste et livreur occasionnel de fougères, est surtout un benêt au physique disgracieux. La seule à le comprendre et le défendre, c'est Marthe Gardel, une ancienne prostituée, qui serine Louis pour le disculper. L'Allemand est farouche, pas follement convaincu, pourtant il renoue avec ses anciens contacts dans la police pour traquer une piste.

La manière dont procède Fred Vargas pour dérouler ses intrigues est toujours extraordinairement originale, incontournable et parfaite. Son intrigue policière n'a certainement pas à rougir de ses prétentions modestes, car l'auteur excelle dans l'art des personnages : ses Évangélistes sont trois sympathiques gaillards, des illuminés calés dans leur époque de prédilection, et sont chapeautés par le Vieux, qui leur concocte des gratins copieux et savoureux.

Kehlweiler est un type plus froid, difficile à cerner, ancien homme d'action il s'est replié chez lui pour traduire la biographie de Bismarck et a pour seul compagnon son crapaud Bufo ! Sérieusement, on ne trouve pas ça partout. Et c'est ce qui me plaît tant dans les livres de Vargas, cette propension à l'excentricité qui ne déborde pas non plus vers des sentiers improbables ou absurdes. C'est décalé, assez drôle et faussement timbré. En bref, c'est tout bon !

J'ai Lu, mars 2013 pour la présente édition

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18 septembre 2015

Une chance de trop, par Harlan Coben

une chance de trop

“Une chance de trop” propose une intrigue habile et astucieuse, menée de main de maître par un Harlan Coben pourtant en petite forme puisque, en effet, la lecture se révèle bonne, sans être époustouflante. Disons qu'on ne s'ennuie pas, c'est déjà un bon point !

On suit donc la triste mésaventure du Docteur Seidman qui découvre, après un long coma, qu'on lui a tiré dans le dos, que sa femme a été tuée et leur bébé de six mois enlevé. La petite Tara serait entre les mains de ravisseurs qui réclament une rançon, mais le jour de la transaction, l'enfant est toujours porté disparu ! Pour le coup, les flics commencent à s'interroger sur notre bon Docteur Seidman...

Comment les blâmer ? Plus le temps passe, plus Marc collectionne les bévues, comme renouer avec son amour de jeunesse, et se rend ainsi un suspect idéal, sauf qu'il ne se doute jamais des soupçons qui pèsent sur lui. Le personnage n'est hélas pas très charismatique et exprime assez peu ses émotions. Je n'ai jamais réussi à m'y attacher !

Sans quoi, l'histoire se résume à un terrible imbroglio policier, un casse-tête délirant qui bouleverse les sens, et où on en vient à incriminer tous les acteurs et témoins du drame. Certaines révélations sont attendues, mais d'autres ont tout de même créé leur petit effet de surprise. Au final, j'ai passé un bon moment, le roman est suffisamment entraînant pour retenir le lecteur jusqu'au bout.

Pocket Thriller, septembre 2011 pour la présente édition - traduit par Roxane Azimi

18 septembre 2015

La lionne blanche, par Henning Mankell

La lionne blanche

C'est la première enquête de Kurt Wallander que je lis, mais le quatrième titre de la série par ordre chronologique. Globalement, je n'ai pas eu à déplorer d'éléments frustrants mais il faut dire aussi que l'histoire nous prend complètement au dépourvu en centrant une large partie de son intrigue en Afrique du Sud, où se trame un attentat politique. 
Au départ, il est pourtant question de la disparition en Scanie d'une femme, mariée et mère de famille, à l'existence parfaitement irréprochable. Wallander n'a pas l'ombre d'un indice ou d'une piste, et c'est finalement au gré du hasard qu'il va se lancer dans une chasse à l'homme infernale. On en oublie complètement l'entrée en matière, purement accessoire ! 
C'est ce que je trouve le plus déconcertant, tel un virage à 180°, on nous plonge au cœur de l'Afrique des Boers et de l'apartheid. Place alors à de nouveaux personnages, un enjeu politique et un complot qu'on suit au compte-gouttes, entre curiosité, intérêt et lassitude. Car l'histoire souffre de longueurs, positionne Wallander dans un rôle inattendu, trop aventurier à mon goût. 
Mais la lecture reste foncièrement attrayante. Henning Mankell manie l'art du suspense et le décor dépaysant avec un soin particulier, intelligent et captivant. Je poursuis la découverte des livres de l'auteur sans rechigner !

Points - coll. policier ♦ février 2005 ♦ traduit par Anna Gibson pour les éditions du Seuil

18 septembre 2015

Le cinquième témoin, par Michael Connelly

Le cinquieme temoin

Mickey Haller accepte de défendre Lisa Trammel, accusée d'avoir tué un banquier qui menaçait de saisir sa maison. S'ouvre alors un procès retentissant et médiatisé à outrance, dans lequel on retrouve tous les travers du système (contrats signés pour des exclusivités et autres projets cinématographiques) et les ravages provoqués par la crise des subprimes. La masse populaire est en transe, vouée à se rallier à la cause de Lisa Trammel devenue un symbole d'oppression. Mickey Haller compte ainsi surfer sur cette notoriété pour prouver l'innocence de sa cliente. On vit le procès avec beaucoup d'intensité et on s'emballe pour les effets du style, les clash, les coups bas et les bastons sur les trottoirs. Haller en bave, mais reste toujours sûr de lui. Même sa vie sentimentale connaît un revers étonnant (pour qui suit cette série dans l'ordre !). La lecture a donc su pleinement me convaincre, j'ai aimé le ton et l'atmosphère qu'impose Connelly, c'est palpitant, noir et assommant, avec un fabuleux tour de passe-passe dans la dernière ligne droite. Du très bon boulot, bravo !   

Livre de Poche, avril 2014 - traduit par Robert Pépin pour les éditions Calmann-Lévy

18 septembre 2015

Les anonymes, par R.J. Ellory

Les Anonymes

Dans un quartier propret de Washington, Catherine Sheridan devient la quatrième victime d'un tueur en série. Pour les inspecteurs Miller et Roth, l'enquête se corse lorsqu'ils commencent à se pencher sur le profil trop lisse et parfait de la femme. Ils vont également croiser le chemin d'une mère célibataire, probablement le seul témoin en lice, qui désire obtenir des réponses sur la mort brutale du père de sa fille, survenue quelques années plus tôt, dans des circonstances nébuleuses. Ajoutez aussi la confession d'un type, “John Robey”, qui sait tout, qui voit tout et qui serait la pièce manquante du puzzle. Vous espériez un roman haletant, estampillé thriller comme il se doit ? Eh bien, non. L'intrigue, finalement, prendra un détour déconcertant, en voulant dénoncer le système politique américain, qui intervient dans des zones géographiques à risques pour placer ses pions à l'aide de moyens très convaincants (mais peu reluisants). La révélation n'a toutefois pas fait l'effet d'une bombe. C'était aussi le premier roman de R.J. Ellory que je découvrais, et j'en sors sur une impression mitigée. L'ensemble m'a paru trop long, ambitieux et un rien compassé. J'ai fini par m'ennuyer, frustrée d'avoir anticipé une lecture plus palpitante, avant de m'apercevoir que le résultat n'offre qu'un semblant de polémique. Ce titre aura été pour moi une lecture en demi-teinte, mais je tenterai encore Vendetta et Seul le silence, qui sont en ma possession.

Audiolib, janvier 2011 ♦ traduit par Clément Baude pour les éditions Sonatine ♦ texte intégral lu par Charles Borg ♦ existe en format Livre de Poche (fév. 2012)

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18 septembre 2015

Ne t'éloigne pas, par Harlan Coben

Ne t'éloigne pas de Harlan COBEN

Megan Pierce, une mère de famille exemplaire, voit soudainement son passé inavouable de strip-teaseuse lui exploser en pleine figure en apprenant qu'un homme vient de disparaître dans les mêmes circonstances qu'un fait survenu 17 ans plus tôt (après quoi, elle avait choisi de disparaître pour changer de vie). L'inspecteur Broome, en charge de l'affaire, est sur les rotules. Témoin de longue date de cette énigme, et des ravages en conséquence, il n'a jamais pu tourner la page et continue de s'y consacrer assidûment. On ne va pas se mentir et prétendre que cette enquête va nous étourdir plus que de raison, mais il n'empêche que cette nouvelle mixture de Harlan Coben se laisse goûter avec délectation. Les dosages sont toujours un peu les mêmes, avec le vieux mystère qui rebondit à la surface pour éclabousser un citoyen rangé des voitures, la brochette de personnages sinistres et inquiétants, palme d'or pour le couple Barbie et Ken, à la plastique parfaite, mais aux esprits affreusement tordus. Ma foi, l'ensemble prend bien, le rythme est soutenu, le dénouement plutôt inattendu, avec un épilogue en trop. C'est une lecture habile, prenante, terriblement efficace, donc très divertissante. Harlan Coben n'est pas au top niveau, mais il s'en tire avec une mention très honorable.

Pocket ♦ mars 2014 ♦ traduit par Roxane Azimi pour les éditions Belfond

18 septembre 2015

Un avion sans elle, par Michel Bussi

Un avion sans elle

Deux familles se disputent le même bébé, seul rescapé d'un crash d'avion, et vont se livrer une bataille acharnée qui continuera de les hanter pendant les dix-huit prochaines années. Le jour de son anniversaire, Lylie prend connaissance du journal du détective privé (Crédule Grand-Duc, quel nom !), engagé par la famille Carville. Après quoi, la jeune fille le confie à son tour à Marc, lui fait une bise et disparaît de la circulation. Le garçon comprend que, pour la sauver, il doit partir sur les traces du privé, qu'on a assassiné chez lui, et remonter la piste de son enquête. 

L'histoire n'est ainsi constituée que d'informations sans cesse renouvelées, sur des secrets de famille, des mensonges, des trahisons, des complots, mais qui renvoient toujours le dénouement vers une issue improbable. Qui est véritablement Lylie ? Lyse-Rose de Carville ou Émilie Vitral ? Sans mentir, c'est un livre au suspense haletant, au scénario parfaitement ficelé, qui nous fait tenir jusqu'au bout, pantelant et désespéré ! J'ai beaucoup, beaucoup aimé. Les personnages, tous accablés et brisés par cette histoire cauchemardesque, nous semblent tellement proches. On ressent une vive et sincère compassion, n'imaginant pas un seul instant notre réaction face à un tel dilemme.

Et comment grandir sans identité, avec ce flou tenace d'une éventuelle erreur judiciaire ? Le drame remontant à un soir de décembre 1980, il n'était pas envisageable d'avoir recours à des tests ADN, mais cela arrange bien les petites affaires de l'auteur qui cherche à brouiller les pistes, à brasser large et à captiver son lecteur en ne lui offrant aucun temps mort. Il joue aussi sur la corde sensible, mais sans indécence, et j'ai apprécié. Le résultat est absolument bluffant. C'est une lecture épuisante pour les nerfs, mais franchement excitante !

Pocket, mars 2013 ♦ Presses de la Cité, janvier 2012

18 septembre 2015

Le Duel, par Arnaldur Indridason

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Pendant l'été 1972, le monde a les yeux braqués sur la minuscule Islande qui accueille les championnats d'échec qui opposent l'américain Fischer au russe Spassky. Dans le même temps, le corps d'un adolescent est retrouvé poignardé dans un petit cinéma de quartier. Marion Briem et son collègue Albert se rendent sur place et procèdent à une enquête.

Pas d'Erlendur au programme, ce livre nous plonge dans le passé de son mentor, alias Marion Briem, se dépatouillant avec une affaire sur fond d'espionnage et de guerre froide, mais surtout on plonge dans son passé d'enfant malade de la tuberculose, envoyé dans un sanatorium au Danemark pour y suivre des soins, se faire à une vie isolée, ponctuée de rencontres éphémères, marquée par les pertes et les amitiés fugaces. Le type ne déborde pas d'un charisme dévastateur, l'intérêt du livre apparaît minime et seule la toute fin fait vaguement sourire. 

Malgré cet a priori peu reluisant, on se laisse prendre par l'histoire au rythme lancinant. Rouages parfaitement huilés, lecteur mené par le bout du nez, contexte politique haletant vécu à travers un duel d'échecs sur lequel on cherche à faire peser des enjeux, et puis... bon... C'est plutôt bluffant ! Même si elle est classique et très conventionnelle, l'intrigue reste agréable à écouter (grâce à un Jean-Marc Delhausse au taquet, bien à l'aise dans son rôle, et qui distille une interprétation toute en nuances).

La série s'offre ainsi un nouveau crochet, intéressant mais peut-être pas indispensable, en attendant le retour des nouvelles enquêtes de notre commissaire fétiche !  (NB : eh bien, changement de perspective ... avec un prochain tome qui sera la suite de celui-ci. Scrogneugneu !)

Audiolib, avril 2014 ♦ texte intégral lu par Jean-Marc Delhausse (durée : 9h 28) ♦ traduit par Éric Boury pour les éditions Métailié

18 septembre 2015

ATOM[KA], de Franck Thilliez

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Je n'allais pas lâcher Sharko et Lucie en si bon chemin, et me suis donc plongée dans cette nouvelle histoire avec empressement. Nous sommes à quelques jours de Noël, presque deux ans après la fin de Gataca, les deux flics bossent désormais ensemble au 36, quai des Orfèvres. Le corps d'un journaliste vient d'être découvert chez lui, dans son congélateur. Sa collègue, également une journaliste d'investigation, est portée disparue. Un gamin errant est retrouvé dans la forêt, mutique et portant des traces de sévices. Sans identité, il a dans sa poche les coordonnées de la journaliste aux abonnés absents.

Encore une sale affaire en perspective ! La brigade est à cran, elle avance dans ses recherches avec tact et fait face à des découvertes sidérantes et invraisemblables. Certes, le titre dévoile en partie qu'il sera question de nucléaire, avec pour spectre les ravages de Tchernobyl et ses sinistres conséquences. L'histoire fera remonter à la surface l'idée d'un vaste complot impliquant les sphères politiques, scientifiques et humanitaires, avec une petite pensée à Hibernatus, mais n'en dévoilons pas davantage ! On peut juste constater que nos flics ont décidément le chic pour débusquer des crimes horribles, qui leur font voir du pays !

L'histoire nous emmène également sur un terrain beaucoup plus personnel. Nous retrouvons une Lucie à fleur de peau, obsédée par son désir de tomber enceinte, tandis que Sharko n'ose pas lui avouer qu'il passe une batterie d'examens médicaux pour satisfaire sa demande. Ces silences et non-dits mettent le couple en péril, oui, toujours et encore, malgré toutes les épreuves traversées ensemble... Fait plus grave, l'individu qui cherche à pourrir la vie de Sharko, entraperçu dans Gataca, est de retour, bien déterminé à mener son projet machiavélique jusqu'au bout. Le commissaire est au taquet ! À tel point qu'on se demande dans quel état on va le récupérer à la fin !?

On peut dire que Thilliez tisse sa toile sur tous les fronts, d'abord en instaurant une relation de confiance et de complicité entre le lecteur et ses personnages - on les aime, Sharko et Lucie ! Puis, il se sert toujours de ses intrigues scabreuses pour faire passer des messages, sur le nucléaire en l'occurrence. En fournissant un important travail de documentation, l'auteur a à coeur de traverser les consciences et d'inviter le lecteur à réfléchir plus loin que le thriller qu'on vient d'ingurgiter et apprécier à sa juste valeur. Très bon, très stimulant ! 

Audiolib, décembre 2012 - texte intégral lu par Michel Raimbault / en version papier aux éditions Fleuve Noir (sept. 2012) ou en format poche chez Pocket (oct. 2013)

Fasciné par les romans de Franck Thilliez, dont il a déjà lu pour Audiolib Syndrome E et GATACA, Michel Raimbault donne ici une interprétation haletante de ce roman où science et suspense se mêlent avec une égale rigueur.

18 septembre 2015

[GATACA], de Franck Thilliez

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À la suite des événements douloureux survenus dans Le Syndrome E, l'auteur ne s'embarrasse pas de détails et continue de nous infliger les pires tourmentes avec ce roman. D'entrée de jeu, ça fait mal. Les personnages ne sont pas à la fête, le lecteur non plus, tout le monde est éprouvé et encaisse avec amertume l'enchaînement des nouvelles. Puis, intervient le début d'une nouvelle enquête policière (le meurtre d'une étudiante, spécialiste de l'évolution), Sharko est dans les rangs, même s'il n'est plus que l'ombre de lui-même...

Cette affaire va à la fois le rebooster et lui en faire voir de toutes les couleurs, le renvoyant même à un passé trop douloureux, car trop neuf. Pourtant, cela lui offrira l'occasion de retrouvailles inespérées, mais dans des circonstances maladroites et poignantes. Sharko va risquer gros pour cette enquête, mettant en péril sa carrière déjà bien vacillante. Tant pis, il sait qu'il doit aller jusqu'au bout, franchir la ligne jaune. Difficile de trop en dévoiler pour ne pas spoiler l'intrigue, c'est terriblement frustrant !

Quoi qu'il en soit, j'ai davantage apprécié ce roman que j'ai trouvé bouleversant - Lucie est un personnage qui ne cesse de me toucher - mais aussi diablement maîtrisé, à proposer mille pistes qui vont toutes se recouper dans la dernière ligne droite. C'est bien fichu, tendu au cordeau, on ne s'ennuie pas. Et même les longues théories scientifiques ne m'ont pas paru trop pesantes (ou il m'a fallu alterner avec le roman, car la lecture orale atteint parfois ses limites, mon attention avait tendance à s'envoler...).

Bref, c'est une lecture habile, redoutable, particulièrement stressante, très forte sur les émotions ressenties (sauf concernant le couplet des amants maudits). Cela m'a beaucoup plu, en dépit du fait que l'auteur ne fait jamais dans la dentelle et semble prendre un plaisir sadique à malmener ses personnages. Gataca clôt un dyptique fascinant sur l’origine de la violence. (Comment a-t-elle évolué depuis les premiers hommes jusqu'à nos civilisations modernes ? Par quel biais s'est-elle propagée ? Génétique ou culturel ?)

Audiolib, juin 2011 - texte intégral lu par Michel Raimbault (durée d'écoute : 18h 17) / en version papier chez Fleuve Noir ou Pocket

Comme il l’avait fait dans Le Syndrome E, Michel Raimbault maintient jusqu'à son terme l’angoisse que fait naître l’analyse de la barbarie inhérente à la condition humaine.

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